Pour améliorer sa visibilité et sa notoriété auprès du public, et ainsi, doper ses ventes, toute entreprise possédant un site web doit faire en sorte que celui-ci soit bien classé par les moteurs de recherches. La firme de Mountain View étant le numéro un dans ce domaine, obtenir du trafic organique nécessite de satisfaire aux critères imposés par le géant américain. Voici les clés pour se positionner en tête des résultats de Google.
Proposer une expérience utilisateur optimale
L’objectif de Google est d’offrir la meilleure expérience utilisateur (UX) possible à chaque personne. Pour cela, le moteur met en avant les sites qui apportent une réponse rapide et pertinente à chaque requête qui lui est soumise. Quatre aspects sont cruciaux :
- La vitesse de chargement d’une page : elle doit être moindre. Le non-respect de ce critère peut faire dégringoler le site dans le classement de Google, alors que les internautes se limitent le plus souvent à la première page de résultats, voire aux trois premiers de la première page.
- La pertinence du contenu : celui-ci doit apporter une vraie valeur ajoutée pour le lecteur, incluant les mots-clés liés au sujet traité, mais également des sous-thèmes connexes qui donnent un résultat sémantiquement riche.
- L’interactivité du contenu : le texte n’est pas l’unique format accepté par Google. Au contraire, son algorithme apprécie les supports interactifs qui contribuent à une UX engageante pour les visiteurs : clips audio, images, vidéos, infographies cliquables, animations… Les seules contraintes : ne pas entraîner de ralentissement ou nuire à la navigabilité.
- L’unicité de chaque contenu : deux contenus qui ciblent le même mot-clé doivent être différents. Pour éviter une redondance susceptible de pénaliser les deux pages, l’utilisation des mots-clés à longue traîne ou la mise à jour d’anciens contenus constituent des solutions efficaces.
Optimiser les caractéristiques techniques du site
Pour améliorer son classement, exploiter les balises HTML avancées facilite l’indexation des contenus par Google. Voici les plus importantes :
- la balise meta, pour introduire le mot-clé prioritaire et le sujet central ;
- les balises de titre Hn (h1, h2, h3…) pour structurer le contenu et hiérarchiser les paragraphes. Ces éléments permettent de placer les autres mots-clés à longue traîne et éventuellement formuler des requêtes sous forme de questions ;
- les balises Noindex et Nofollow indiquent à Google les pages à ignorer, car peu importantes ;
- la balise « Rel canonical » commande aux robots de ne pas crawler les doublons ;
- la balise Schema.org aide le moteur à identifier le meilleur contenu à faire figurer dans ses résultats.
Ces éléments sont très rapides à ajouter et peuvent faire une grande différence en matière de ranking sur les SERP.
Une stratégie de netlinking soignée est également essentielle. Attention, un grand nombre de liens spam ne vaut pas quelques liens issus de sites d’autorité (reconnus comme des références dans leur domaine). D’ailleurs, la qualité des liens entrants détermine celle du trafic obtenu. Si celui-ci provient de spam, même (surtout) s’il est important, il risque de nuire au site au lieu de le faire progresser. L’identification des « mauvaises » sources au moyen de Google Analytics et leur suppression sont indispensables.
Ce faisant, le choix du texte d’ancrage est crucial. Le mot-clé principal, le nom de l’entreprise ou l’une de ses marques sont à privilégier pour ancrer le lien plutôt qu’une expression bateau comme « Cliquez ici pour en savoir plus ».