Google s’impose comme le numéro un incontesté des moteurs de recherche à travers le monde. Pour générer du trafic organique vers un site, le référencement naturel reste une composante essentielle de toute stratégie de webmarketing efficace. Tous les propriétaires de sites doivent ainsi s’adapter aux exigences des algorithmes du géant américain.
Les exigences des principaux algorithmes de Google
Le moteur du géant de Mountain View utilise plusieurs algorithmes pour passer les pages web au crible et les classer. Régulièrement mis à jour, ces programmes visent à apporter aux internautes les résultats les plus pertinents possible. Dans cet esprit, la richesse des contenus est le premier critère pris en compte par les bots de Google.
Depuis 2011, l’algorithme Panda mesure la qualité d’une page, ainsi que le comportement des visiteurs du site, par exemple le temps qu’il y passe, le nombre de pages visitées, etc. Ce sont autant d’indicateurs de l’intérêt des contenus.
Déployé en 2013, l’algorithme Colibri vise à interpréter un mot-clé ou une expression-clé afin de comprendre l’intention de l’internaute. Il s’appuie sur l’analogie synonymique et l’analyse sémantique et requiert l’utilisation de mots-clés de longue traîne (avec des mots « satellites ») dans les contenus.
L’algorithme Core Update du 1er août 2018 accroît l’importance de la valeur informationnelle du contenu. Ce changement a augmenté l’importance des critères « EAT » (Expertise, Autorité, Confiance), notamment pour les acteurs des secteurs de la santé, de la finance ou la sécurité, des domaines sensibles.
Plus récemment, Google a lancé le Passage Ranking, qui permet de n’indexer qu’un passage bien précis d’une page, et non sa totalité. Le but est de mettre en avant un paragraphe qui répond à une recherche spécifique grâce à un titre judicieusement choisi associé à des mots-clés secondaires.
Les meilleures techniques SEO à suivre en 2022
La qualité des contenus reste le premier critère essentiel d’un bon référencement SEO. La longueur minimale est fixée à 300 mots, mais les contenus de plus de mots, voire jusqu’à 3000 mots, bénéficient souvent d’un meilleur ranking, dans la mesure où ils ont généralement plus de chances de satisfaire aux fameux critères EAT définis par Google. Chaque page doit être bien structurée afin d’offrir un confort de lecture maximal, avec des paragraphes séparés par des titres et sous-titres. Bien entendu la structure est importante, avec des liens internes et externes qui orientent l’internaute vers des pages aux contenus connexes qui complètent les informations qu’il recherche. Les mots-clés sont à choisir et insérer judicieusement afin d’apporter une vraie valeur ajoutée aux internautes lorsqu’ils soumettent une requête.
La forme est tout aussi cruciale. Google exige des sites en « responsive design », adaptés au « mobile-first », sachant que la majorité des recherches se font aujourd’hui depuis un mobile. Toute page incompatible affecte le ranking dans les pages de résultats. Par ailleurs, avec l’introduction des « Core Web Vitals », les pages se doivent de respect trois nouveaux paramètres :
- un temps de chargement de 2,5 secondes au maximum ;
- une interactivité élevée avec un First Input Delay (FID) ou temps de réaction de la page inférieur à 100 millisecondes ;
- la stabilité visuelle (les éléments doivent rester stables tout au long de l’affichage de l’intégralité de la page).
Google continue en outre à pénaliser toutes les pratiques visant à manipuler ses résultats de recherches. L’algorithme Penguin surveille ainsi de près l’abus de liens artificiels redirigeant vers le site à référencer ou l’excès de publicité.
Pour gérer ces contraintes multiples et potentiellement complexes, l’idéal est de faire appel à un spécialiste. Dans tous les cas, il faut s’armer de patience, car si les retombées des actions de référencement naturel sont durables, elles prennent du temps, contrairement aux annonces sponsorisées, malheureusement payantes.