Toute stratégie de remise à neuf et d’optimisation d’un site web afin qu’il soit bien positionné dans les résultats organiques de Google et autres moteurs requiert un audit SEO préalable. Cet exercice consiste à identifier ses faiblesses et les opportunités à exploiter, ainsi que les solutions sur mesure visant à booster son référencement naturel sur les moteurs de recherche.
L’importance de l’audit SEO
L’audit SEO d’un site internet consiste donc dans un premier temps à lister les éventuelles erreurs, page après page. Ensuite, si celles-ci ne sont pas trop nombreuses et trop importantes, leur correction peut se faire selon un système « one-shoot », c’est-à-dire une par une. Cette approche est courante pour les sites vitrine et les plateformes de vente en ligne de petite taille ou de taille modeste. Dès lors qu’elles sont constatées par les robots de Google, ces améliorations notables et régulières influent positivement sur sa notation, et donc sur son ranking.
Pour un site d’e-commerce de plus grande envergure ou un site de presse, les corrections et optimisations doivent être planifiées sur le court, moyen et long terme. Il est essentiel d’établir un calendrier qui facilite l’organisation des tâches en fonction du ratio entre le temps passé sur chaque tâche et les bénéfices attendus.
Après ces aspects techniques, un audit sémantique est essentiel pour piloter une stratégie de création de contenus et de relation presse digitale sur plusieurs mois, voire sur une année. L’analyse du volume de recherche et de la concurrence sur les requêtes, ainsi que l’étude du comportement des visiteurs permettent de trouver les thématiques les plus pertinentes pour le public ciblé et de créer des contenus de qualité.
Le principe d’un audit SEO
Un audit SEO comporte trois volets majeurs :
1. L’audit sémantique
Il doit porter sur le positionnement du site du client et de ses 3 principaux concurrents directs au moment où l’état des lieux est réalisé. En s’appuyant sur ses conclusions, l’expert SEO propose, dans le but de drainer du trafic qualifié et de gagner en référencement :
• 10 mots susceptibles d’accroitre le taux conversion,
• 10 pages à prioriser,
• 10 sujets d’articles de blog avec les dates de publication.
2. L’audit technique
Pour l’aspect technique, un listing de toutes les erreurs pour chaque page s’impose, suivi par un audit de la vitesse de chargement et de réaction des pages. Ces deux tâches doivent par la suite donner lieu à la mise en place d’un calendrier technique avec les corrections et tâches d’optimisation classées par priorité, ainsi que les outils à utiliser selon le CMS.
3. L’audit de notoriété
Il consiste à mesurer l’adéquation et l’efficacité de la stratégie de social media auprès de l’audience ciblée et de la relation presse digitale. Sur la base de ce bilan, un plan d’action est défini. Il comprend notamment un calendrier de publication sur les principaux réseaux sociaux (Facebook, Instagram et LinkedIn), ainsi qu’un planning des relations presse numérique pour l’année à venir.
En conclusion
Un bon audit a une utilité opérationnelle, en apportant des solutions claires et personnalisées aux problématiques détectées. De plus, il indique comment et dans quel ordre traiter les différentes tâches pour éviter de s’éparpiller et gaspiller ses ressources. Sa réalisation requiert environ trois semaines, et bien que des outils existent, l’intervention d’un spécialiste est indispensable pour l’interprétation des résultats.