Les CMS ou systèmes de gestion de contenus sont des outils indispensables et pratiques grâce à leur interface facilement accessible, simple et fonctionnelle. Malheureusement, ils ralentissent l’ouverture des pages, alors que le temps de chargement devient un critère essentiel pour le référencement SEO. Des actions peuvent heureusement être mises en œuvre pour réduire ce délai et éviter un déclassement dans les SERP.
L’importance croissante du temps de chargement affecte le SEO
Une durée de chargement trop longue n’affecte pas seulement l’expérience utilisateur sur un site internet, il le pénalise également en matière de SEO. Avec la place grandissante du mobile, et le passage de Google en index Mobile First, la vitesse devient un critère très influent. La firme de Mountain View préparerait d’ailleurs un badge chargé d’identifier et d’indiquer les sites les moins rapides sur le navigateur Chrome. Ainsi, en cas de lenteur, Google pourrait recaler le site dans ses SERP, car les utilisateurs s’attendent à voir le contenu souhaité en moins d’une seconde.
Or, les CMS pèchent par des délais de chargement importants, dus à différents facteurs : inadéquation des images trop encombrantes aux nouveaux formats, excès de ressources CSS et le code JavaScript. Les propriétaires de site sont aujourd’hui confrontés à un défi de taille avec la multiplication des extensions et autres plug-ins depuis des années.
Les solutions pour accélérer le chargement de son site
Bien qu’il soit difficile d’atteindre un niveau de performance très élevé, il existe des techniques pour alléger un site web afin d’en améliorer le « page speed » :
- Vérifier chaque extension et supprimer celles qui ne sont que peu ou pas utilisées, car ce sont autant d’éléments qui ralentissent le site.
- Compresser les fichiers images tout en limitant la dégradation de la qualité ou les remplacer par des fichiers de nouvelle génération.
- Épurer les données CSS et JavaScript. En outre, leur déplacement à la fin de la page du code HTML permet de charger le contenu principal sans qu’il soit gêné par ces ressources de webdesign. En plus, regrouper l’ensemble des données de style en une seule feuille représente une économie de temps non négligeable.
- Installer un plug-in de cache afin que chaque visiteur n’ait pas à charger l’intégralité des ressources de la page chaque fois qu’il l’ouvre. Il faut néanmoins veiller à vider régulièrement ce cache afin d’accéder à la version la plus récente du site et voir toutes les mises à jour.
Les alternatives pour créer des pages « mobile friendly »
AMP : Accelerated Mobile Pages
Le framework open source AMP gagne en popularité auprès des concepteurs de sites, qui s’en servent pour créer des pages au temps de chargement réduit adapté à la navigation sur mobile. Pour encourager l’utilisation de ce framework, Google propose des fonctionnalités depuis Google Images afin qu’un simple mouvement depuis son smartphone permette d’accéder aux sites AMP. En plus, il a ajouté à la Search Console un outil de test dédié à ce type de page.
PWA : Progressive Web App
Une autre option pour minimiser le délai de chargement consiste à développer un site internet intégrant des fonctionnalités initialement conçues pour les applications mobiles. Le Progressive Web App évite de passer par une boutique d’applications puisque le site joue directement le rôle d’application web et contribue à offrir une expérience utilisateur optimale.
Il peut être judicieux de mobiliser des frameworks JavaScript tels que Next.Js ou Gatsby.Js, mais il faut que les robots d’indexation puissent facilement accéder au code. Pour cela, le rendu doit se faire du côté du serveur. En effet, si le HTML se trouve du côté du client, il n’est pas disponible pour le travail de crawl de Google.
estime à 30 %.